Ordre de Bataille : 1 unité
Classe : Héros
Carte Battlelore :
Option Atharvan
Option Mage
Option Saoshyant
Présentation :
Le nom général donné aux prêtres mazdéens est atharvan, « prêtre du feu »,
mais l’Avesta les divise en six types de prêtres différents. Ils sont obligatoirement versés dans la Loi
et y puisent le principe de leurs actions.
Il est dit que pendant toute la nuit, l’atharvan interroge « l’esprit de sainteté ». L’atharvan
doit « enseigner les chemins droits de la prospérité de ce monde corporel
et du monde spirituel, voies qui conduisent vers les mondes parfaits habités
par Ahura Mazdâ ». Il existe un
prêtre en chef, qui doit être le « médecin de l’âme, à la conduite
excellente, au cœur large, à la pensée élevée, sans passions ». Il doit
« éradiquer les pensées perverses, supprimer les tentations et faire punir
les dévicoles ». Son comportement
doit être irréprochable, « ses yeux ne doivent pas lancer le mauvais œil,
sa bouche doit s’abstenir de la nourriture impure, sa langue doit refuser les
paroles ineptes, ses oreilles ne doivent pas entendre ce qui est impur, et son
cou ne doit pas bouger exagérément ».
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Prêtres zoroastriens présidant au sacrifice. |
L’ignorance des atharvans
est traitée comme un grand mal, elle renforce les Drujes. Celui qui se livre sans légitimité à un rituel
de purification doit avoir la tête tranchée.
Les atharvan sont
essentiellement itinérants et les accueillir est un devoir religieux. Cependant ils ne sont pas ascètes.
La vie religieuse des mazdéens nécessite un très grand
nombre de prières journalières – y compris pendant la nuit - dans lequel l’atharvan joue un rôle essentiel.
Il préside aux sacrifices, celles de viandes ou de fruits, ainsi que le
sacrifice principal, celui du hôma.
Le prêtre zoroastrien est identifiable par la paitidana, un voile qui couvre le nez et
la bouche pour éviter que les secrétions du corps souille le feu ; le khrafçtraghna, un aiguillon pour tuer
les insectes nuisibles ; et le bareçma,
un faisceau de branches purifiés puis étroitement serrées.
Avec l'absorption de la Médie dans l'Empire Perse naissante, les "Mages" ont pris une importance grandissante. Ils ont adapté à leur propres pratiques la reforme zoroastrienne (à moins, comme le postule certains chercheurs, que les Mages ne sont rien d'autres que des Atharvans installés en Médie qui auraient pratiqué une forme différente de zoroastrianisme dès le départ).
Du magush Perse ("science, sagesse") vient le grec mageia ("réligion des magush Perses") qui acquiert progressivement le sens moderne de "magie, sorcellerie", c'est à dire, le pouvoir de tout faire par la vertu mystérieuse des incantations. A ma connaissance, les textes Perses n'évoquent jamais leur magush envoyer des boules de feu, mais un joueur ne résiste pas ; )
Le saoshyant est un prophète millénaire. Le premier est Zoroastre lui-même; les trois autres naîtront miraculeusement de sa semence. Le saoshyant receuille les paroles d'Ahura Mazdâ directement auprès du Dieu, puis les répand dans le monde pour le purifier et le renouveler. Le dernier saoshyant présidera à la Fin du Monde, le Frashegird et lèvera les morts pour leur jugement.
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