Artefacts

Il s'agit d'objets spéciaux dont peuvent se doter les héros ou dans certains cas, des unités.

Bannière de Kavi (Troupes)

Durant la règne millénaire du roi diabolique Zahhak, un forgeron, Kaveh, se rebelle et rallie à lui ce qui reste d'hommes vertueux.  L’héro Thraetona revient alors d’exil pour prendre la tête de la révolte.  Il prend pour bannière le tablier du forgeron, qu'il fait brocarder d’or et adorne de gemmes : c’est la « Bannière de Kavi »

Aiguillon de Craosha (Héros)

Tuer des insectes ahrimaniens est un moyen courant pour le zoroastrien d'expier ses fautes.  Il le fait au moyen d'un aiguillon, une sorte de lanière en cuir dur.

Homa (Héros; utilisation unique)

Il s'agit d'un végétal qui croît sur les sommets des montagnes et exhale une odeur suave.  Dans les mythes, le premier à en extraire son jus est le roi Takhma Urupa, qui grâce à la force que l'homâ lui donne, dompte Ahriman et l'oblige à lui servir de monture pendant trente ans, avant que l’Esprit du Mal finalement ne le desselle et le tue.

Cette plante joue un rôle essentiel dans le culte mazdéen, parée de vertus magiques et merveilleuses.  Son suc distillé sert aux sacrifices ; son jus est l’antidote contre tous les dévas ; sa dégustation tue mille dévas par le nettoyage de l’impureté.  Il donne force et vigueur aux guerriers, la fertilité aux femmes stériles et un époux aux filles célibataires.  Ingurgité en quantités excessives, c'est un drogue enivrant, pratique contre lequel Zoroastre s'insurge.

L'homa blanc est fourni par l'arbre Gaokerena, qui croît au milieu de la mer Vourushka, mer sacrée des Aryens.  Son suc confère l'immortalité et servira, lors du Frashegird, à ramener les morts à la vie.

L’eau du Choaspès (Héros; utilisation unique)

Comme beaucoup de peuples, les Aryens croient en la vertu purificatrice de l'eau.  Hérodote indique que le Grand Roi faisait transporter dans un char l'eau d'une rivière particulière, le Choaspès.

Livre des Bienfaiteurs (Troupes) 

Lorsqu'il observe la bataille de Salamine depuis une hauteur voisine, Xerxès fait noter à ses secrétaires les actions à récompenser et les fautes à châtier.  Il paraît, notamment d'après le livre biblique d'Esther - qui d'ailleurs, si elle a eu une vraie existence historique, aurait peut-être fréquenté le harem de Xerxès - que les hauts faits étaient consignés dans un Livre de Bienfaiteurs, que le Grand Roi se faisait lire chaque année.

L'unité qui possède cette carte ne détient pas le Livre lui-même, mais la possibilité d'y obtenir une mention, qui consignera son nom pour l'éternité.