Le Reveil d'Apophis

Nous sommes en Égypte vers l'an -800, mais c'est un monde mi-historique, mi-fantastique.  Il suffit de s'éloigner des villes et des villages pour se trouver dans un paysage onirique, peuplé de créatures mythologiques (oui, je sais, c'est une obsession chez moi !).

Les filles jouent chacune une prêtresse.  Le personnage de Zoé, qui s'appelle Célia, est une prêtresse du dieu Chou, ce qui lui permettra de maîtriser l'Air et le Vent (oui, les blagues ont fusé).  Celui d'Agathe, Acsapa, est une prêtresse de Bastet, capable de dompter les animaux.

Lorsque le rideau se lève, la Terre Noire (le nom que les Egyptiens donnaient à leur pays) est menacé par le serpent Apophis, qui rassemble ses forces ténébreuses.  Les personnages des filles officient auprès d'un petit village au bord du Nil, qui depuis quelques semaines est attaqué par une meute de loups surnaturels.  Cependant, la Grande Prêtresse de Rê repousse systématiquement leurs attaques.

La table de jeu.  Oui ce sont des maisons chinoises, pour l'instant je fais avec ce que j'ai : )

Hélas, elle a été enlevée pendant la nuit et sauf à lui porter secours, le village sera rayé de la carte très prochainement.

Voici que la quête commence.  Les deux prêtresses interrogent les villageois pour apprendre la présence de deux malfrats il y a deux jours.  Le chef du village avoue qu'il a fait voler les deux, et que dans leurs affaires étaient un court papyrus.  S'ensuit un hilarant quiproquo qui voit les prêtresses fouiller les maisons de tout le monde, ignorant leurs vives protestations !

Très irrité, le chef du village, qui sait de quoi parle le papyrus - tandis que les prêtresses ne savent pas lire - refuse de le révéler tant que les prêtresses n'ont pas fait amende honorable.  Pour cela elles doivent chasser deux créatures ailées qui dévastent ses champs.

La victoire acquise, les prêtresses apprennent où les malfrats ont emmené leur victime.  Sur place, elles trouvent de nombreuses indices et échafaudent un scénario (grâce à un peu d'inspiration divine  ; ).  Elles suivent les traces d'un groupe de loups jusqu'à une caverne.  Là elles apprennent que la rumeur d'une sorcière était vraie et s'ensuit le combat final, qui voit les prêtresses triompher (et passer niveau 2).

C'est la liesse populaire !

J'avais prévu de jouer 1 heure, finalement nous y avons passé 4 et les filles sont venues me réveiller ce matin pour finir le scénario : apparemment cela leur a beaucoup plu !  J'avais lu quelques expériences sur Internet, effectivement pour des jeunes enfants il faut mélanger action et enquête...et s'attendre à des surprises !  Car le raisonnement des enfants n'est pas celui des adultes et cela conduit à des situations très inattendues.  Elles aiment aussi ajouter leur grain de sel dans l'histoire, et participer un peu au travail du MJ.  Abonder dans leur sens permet de les impliquer.  Si j'étais incertain quant à ma capacité de faire le maître de jeu, car je n'ai pas fait cela depuis l'âge de 20 ans, finalement cela ne se perd pas.

Les figurines et le décor sont un apport très utile, permettant de mieux visualiser l'action.  Bien sûr le terrain bouge au fil des besoins et des changements de lieux, mais l'idée que tout n'est pas WYSIWYG n'est pas un souci pour des enfants.

De grandes aventures en perspective !