Mon terrain de jeu : la mythologie !

Ce blog propose une immersion ludique dans les multiples mondes de la mythologie. Il présente notamment "Battlelore Mythologie", ma propre adaptation de Battlelore.

Dans chaque Livret d'Armée, vous trouverez tout ce qu'il vous faudra pour jouer : un descriptif de la mythologie du peuple, les cartes d'unités, les cartes de Lore, les cartes de commandement et les terrains spéciaux, les marqueurs...

J'ai le projet d'ajouter progressivement des Livrets d'Armée pour les différents peuples de l'Antiquité, et de les illustrer.

Ce blog présente également des aventures jouées avec la règle Labor of the Gods, et des aventures de jeu de rôle.

Enfin, vous y trouverez quelques pages Histoire
qui exposent plus ou moins brièvement l'histoire de la région.

J'espère que ce blog vous inspirera à transposer la riche imagination de peuples disparus sur vos tables de figurines...

mercredi 31 décembre 2014

Le Conseil Divin

Nos connaissances du panthéon scythe sont très éparses.  Hérodote, la principale source écrite, mentionne huit divinités.  Pour Battlelore Mythologie, je les ai réduit aux trois divinités dont le descriptif et les témoignages indirects sont les plus fournis.

Tabiti est la divinité principale des Scythes.   Elle est une déesse du feu, qu'Hérodote rapproche à Hestia.  Elle est l'épouse divine du roi terrestre.

Sa première carte se réfère à une pratique répandue parmi les guerriers scythes, où deux (ou parfois trois) hommes se liaient à vie par un serment scellé dans le sang.



Pouvoir bander un arc est le rite de passage dans la vie adulte, pour les deux sexes.  Par extension, la dignité souveraine n'est confié qu'à celui qui peut bander l'arc royal.  Un mythe scythe, amplement reproduit dans les arts, raconte l'échec à cette épreuve des deux fils aîné du premier roi scythe, et le succès du cadet.

Comme tous les peuples antiques, les Scythes pratiquent la divination.  Elle est l'apanage d'un curieux collège de prêtres, les Enarées.  Ils sont des hommes aristocratiques qui, sans pour autant être des eunuques, sont très efféminés.  Ils servent ainsi d'intermédiaire entre dieux et hommes.



La deuxième déité est Api.  Déesse terrestre, elle est la mère de la race scythe, par son union avec Papaios, un dieu céleste.  La déesse anguipède qui figure souvent dans l'art scythe représente probablement cette déesse.



Je lui ai donné deux fois la carte "Transformation totémique", car le lien avec la nature est puissante dans les croyances scythes.




La troisième membre du Conseil Divin est le sinistre Goitosyros.  C'est un dieu tantôt bénéfique, tantôt malfaisant.  La prospérité et la fécondité dépendent de lui, et selon Hérodote, son prix est le sang.  Il est le seul déité scythe à avoir des autels, des pyramides de branchages dans lesquels est planté un vieux glaive en fer.

Quand un roi meurt, six serviteurs sont sacrifiés par étranglement, représentant les différentes fonctions royales - une compagne, un échanson, un cuisinier, un palefrenier, un serviteur et un messager.  Les kourganes scythes démontrent que des guerriers étaient également sacrifiés avec leurs montures, puis plantés sur des pieux.  Ils forment d'effrayants escortes squelettiques pour le souverain dans l'outre-monde.



La pratique, selon Hérodote, était de sacrifier un prisonnier sur cent sur les autels de Goitosyros.  Il est attesté par ailleurs que les Scythes, comme d'autres peuples, décapitaient leurs ennemis et utilisaient leurs têtes comme trophées.


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