Créatures de la Mésopotamie

Pour l'instant, ne sont regroupés ici que les textes.  Les profils et photos etc. sont à suivre.

Ce ne sont pas tous des "monstres" mais ce post évoluera quand je commence à travailler sur la Mésopotamie.

Profils à créer : Créature (armes / armure / spécial ou idées)

Statues à tête d'oiseau (conversions)  (- / - / ailées)
Isimud (hache / bouclier et casque / accompagné d'un poisson-chèvre domestiqué Dugab-Shugigi)
Tiamat (- / - / -)
Anzu (- / - / tablette de destin)
Avatar d'Enki (trident, grande épée / - / 4 bras)
Abgal (- / - / -)
Ningizzida -> homme serpent (génie protecteur)
Valseuses (profil à revoir ?)

ABGAL / APKALLU

"Ces Sept Apkallu de l'Apsû, carpes saintes qui, pareils à Enki leur maître, ont été adornés par lui d'une ingéniosité extraordinaire" (Epopée d'Erra)

"Ces Sept Apkallu, crées dansla Rivière, pour assurer le bon fonctionnement des plans divins concernant Ciel et Terre" (Fragment d'un rituel magique)

"Un monstre extraordinaire sortit de la Mer Rouge. Son corps entier était celui d'un poisson avec, sous sa tête une autre, humaine et des pieds pareils à ceux d'un homme...Passant ses jours entre les hommes sauvages il leur apprit l'écriture, les sciences et les techniques de toute sorte...en somme, il leur donna tout ce qui constitue la vie civilisée. Plus tard apparurent d'autres êtres analogues" (Bérose,Babyloniaka)

Représentation de deux "hommes-poissons". Outre (ou grâce à) leur rôle civilisatrice, et leur proximité avec Enki, les apkallu sont classés parmi les "anges gardiens". IŠIMUD "Ninsar sortie se promener le long de la lagune. Enki s'en fut à la lagune et dit à son page Išimud : n'embrasserai-je pas cette jeune et jolie fille ? N'embrasserai-je pas cette jeune et jolie Ninsar ? Et Išimud de lui répondre : embrasse donc cette jeune et jolie fille. Embrasse donc cette jeune et jolie Ninsar ! Pour mon roi je ferai souffler un vent favorable, un bon vent." (Enki et Ninhursag). Išimud est le bras droit d'Enki; on l'appelle souvent son "ministre" mais cette appelation est trompeur. Išimud est à la fois cela, le porte-parole d'Enki, mais aussi son valet, admit dans l'intimité de son maître. Il se distingue de la masse d'autres dieux mineurs par sa tête à deux faces. DUGAB-ŠUGIGI Chacun reconnaîtra aisément dans cette créature le signe Capricorne de la Zodiaque. Il nous vient directement de la mythologie mésopotamienne, où il porte le nom de Dugab-šugigi ouSukurmaššu. Il figure parmi les « Dieux Debout », associés au dieu de l’Abime et de l’Eau Douce, Enki Ils semblent avoir fonctionné comme gardiens de temple, du moins dans la ville d’Our, ainsi que comme des sortes d'anges gardiens.   Ici il est l'animal "de compagnie" d'Išimud. GENIE PROTECTEUR (HOMME-SERPENT) Les Mésopotamiens connaissaient des sortes d'anges gardiens dont le rôle était de protéger la personne, préserver sa vitalité et sa puissance procréatrice. Ces "génies" l'introduisait auprès des dieux dont la protection était sollicité. Leurs noms étaient divers : lamassu, šêdu, lahmu,...Les apkallu etsuhurmaššu, qui ont été présentés ailleurs, en font partie. D'autres de ces anges gardiens avaient le forme de serpents, créatures qui pouvaient également évoluer en mušuššu, un dragon cornu ayant un corps et une tête de serpent, les pattes antérieures d'un lion et les pattes postérieures d'un oiseau. Les démons, qui répandent la maladie, sont les ennemis naturels de ce genre de créature. TIAMAT “Aux débuts, le ciel n’était pas encore nommé, ni la terre en-dessous. Les eaux de leurs géniteurs, Apsû l’Abîme et Tiamat, le Chaos, étaient encore mélangées. Il n’y avait ni champ, ni marais, et aucun des dieux n’existât » (Enuma Eliš). Tiamat représente les eaux salées, par opposition à Apsû, les eaux douces. Le monde prit progressivement forme, mais Tiamat, irrité par l’agitation des jeunes dieux, décida de les éliminer. Elle créa une armée de créatures monstrueuses. Pour l’affronter, les Dieux firent appel à Marduk, dieu titulaire de Babylone. Marduk triomphe et crée le monde sensible à partir du cadavre de Tiamat. Elle est fendue en deux comme un poisson séché, son corps et sa tête forme la voûte céleste, ses jambes et son arrière-train la Terre. Sa bave devient les nuages et son sang, les deux fleuves Tigris et Euphrates. ANZU "Enlil, père des Dieux, examina Anzû et il s'interrogea touchant sa configuration. 'Qui donc a mis au monde un être tant particulier ? Pourquoi cet animal de forme aussi étrange ?'. A ces questions Enki répondit : 'C'est sans doute l'eau de la crue, et les divinités de l'Apsû; l'immense Terre l'a conçu et mis au monde sur un pic de la Montagne" (Le Mythe d'Anzu). Anzu est un aigle colossal à tête de lion, dont les battements d'ailes provoquent la tempête. Il subtilise la Tablette des Destins à son maître, Enlil; instrument de la souverainété des dieux et des hommes, cette Tablette lui procure d'immenses pouvoirs. Anzu s'enfuit vers la montagne et provoque l'immobilité et la silence dans l'Univers. Au final, c'est le dieu Ninurta qui l'affronte et qui le terrasse. Anzû saisit deux lions dans ses serres. Avant de dérober la Tablette des Destins, il servit Enlil en qualité de valet. Ce qui lui a permis de bénéficier de la distraction de son maître, plongé dans son bain. HUMBABA "Alors Enkidu, le compagnon fidèle, plaida avec Gilgameš. Ô mon seigneur, vous ne connaissez pas cette créature. Moi, je le connais et j'en suis terrifié ! Ses dents sont ceux d'un dragon. Sa charge est comme un torrent. Son regard est celui d'un lion, il écrase les arbres de la forêt et les roseaux des marais. Ô mon seigneur, avancez encore si vous le désirez mais moi, quant à moi, je retourne à la cité. Je raconterai à votre mère la gloire de votre geste et elle criera de joie. Je la raconterai votre mort et elle versera des larmes amères" (Epopée de Gilgameš). Humbaba est le gardien du forêt des Cèdres, lieu à la fois réel et mythique au Levant où les rois mésopotamiens les plus puissants venaient couper les arbres pour bâtir leurs temples. Armé de "sept splendeurs" il faudrait aux héros l'aide de Šamaš pour triompher.